Consoeurs, 
Confrères,
Ami·e·s,

Le thème cette année de la Journée mondiale pour le travail décent, le 7 octobre, est la justice salariale. 

L’inflation fait des ravages, les prix de l’immobilier sont hors de contrôle et la croissance salariale stagne au moment même que les PDG gagnent plus de 200 fois le salaire moyen canadien. L’enjeu du droit à un salaire équitable n’a jamais été aussi important. 

Chaque travailleur mérite un salaire équitable pour sa journée de travail. C’est un principe de base qui n’est pourtant pas donné. Même aujourd’hui, c’est un combat qui se poursuit.

Ne cherchez pas plus loin qu’Amazon, la plus grande entreprise de logistique au monde. Les travailleuses et travailleurs des entrepôts d’Amazon au Canada commencent à 16 $ ou 17 $ de l’heure. Mais tandis que le salaire chez Amazon demeure autour de ces niveaux, leurs homologues des entrepôts syndiqués par les Teamsters voient leur rémunération sur cinq ans progresser jusqu’à entre 24,50 $ et 31,93 $ de l’heure, selon l’industrie. 

L’écart salarial entre Amazon et les entrepôts syndiqués contribue à expliquer pourquoi, en 2020, le fondateur de l’entreprise, Jeff Bezos, a empoché plus de 75 milliards de dollars. 

Est-ce juste ? Les travailleuses et travailleurs d’Amazon doivent faire face à des demandes intenses. On leur demande de cueillir un article toutes les 9 à 12 secondes. Ceux et celles qui prennent du retard s’exposent à des mesures disciplinaires de la part de l’entreprise. D’autres se blessent en essayant de suivre le rythme. 

Les travailleuses et travailleurs d’Amazon méritent d’être payés au moins autant que leurs confrères et consoeurs des Teamsters dans les entrepôts syndiqués. Et ils méritent d’être traités avec respect et dignité. 

Les Teamsters à travers le pays mènent une campagne pour amener la dignité et le respect chez Amazon. Cela signifie établir des liens avec les travailleuses et travailleurs d’Amazon et les aider à rejoindre notre grand syndicat. 

Comme je l’ai déjà dit, Amazon ne changera pas sans syndicat. Qu’il s’agisse de la sécurité d’emploi, du rythme de travail, de la discrimination, de santé et sécurité, du favoritisme ou des salaires, l’entreprise a prouvé qu’elle était profondément hostile aux travailleuses et travailleurs. 

Les travailleuses et travailleurs d’Amazon ne sont pas seuls et ont le pouvoir, grâce aux Teamsters, de changer les choses pour le mieux. 

Si vous travaillez chez Amazon et vous souhaitez vous impliquer, cliquez ici pour contacter un recruteur syndical. 

Solidairement,

François Laporte
Président de Teamsters Canada
Vice-président de la Fraternité internationale des Teamsters