Laval, 4 mars 2021 — Les quelque 270 travailleurs et travailleuses qui oeuvrent chez Veolia nettoyage industriel un peu partout au Québec pourraient déclencher une grève dans les prochains jours ou les prochaines semaines.
La Section locale 1791 du syndicat des Teamsters, qui représente les intérêts de ces salariés-ées, estime que l’employeur manque de sérieux dans les négociations. Les enjeux sont la sous-traitance, les heures travaillées et le respect de l’ancienneté.
« Nos membres chez Veolia ont le sentiment qu’ils ne sont pas respectés par l’employeur, fait remarquer le président du syndicat des Teamsters canadiens, François Laporte. La direction doit comprendre que ce sont les travailleurs-euses qui assurent le succès d’une entreprise et que, par conséquent, ils doivent être traités avec égards. »
Une rencontre de conciliation ayant pour but de rapprocher les parties est prévue le 11 mars prochain.
« Les quatre-vingt-dix-huit pour cent de nos 196 membres qui se sont prévalus de leur droit de vote nous ont donné un mandat de grève, rapporte le président de la Section locale 1791, Chris Ashford. Cette écrasante majorité en faveur d’un arrêt de travail vient démontrer que les syndiqués en ont assez du comportement de l’employeur. »
Le vote de grève a été effectué par la poste et toutes les consignes sanitaires du gouvernement ont été respectées tout au long du processus. Un éventuel débrayage sera déclenché au moment jugé opportun par les Teamsters.
Veolia offre notamment des services de pompage, de nettoyage de réservoirs et de décontamination chimique au Québec et ailleurs dans le monde.
Le syndicat des Teamsters représente les intérêts de 125 000 membres au Canada. Ils et elles sont affiliés-ées à la Fraternité internationale des Teamsters, dont l’effectif syndical est de 1,4 million de membres en Amérique du Nord.
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Stéphane Lacroix, directeur des Communications et des Affaires publiques
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