A photo of the National Day of Mourning in memory of workers died or injured on the job taken at Massey Hall Park in Ottawa. The flags represent the number of dead workers that died on the job or at work.
A photo of the National Day of Mourning in memory of workers died or injured on the job taken at Massey Hall Park in Ottawa. The flags represent the number of dead workers that died on the job or at work.

Laval, le 27 avril 2015 – Demain est le Jour national de deuil à la mémoire des travailleurs et travailleuses morts ou blessés au travail.

Grâce à la participation active des membres, délégués et permanents syndicaux, les sections locales canadiennes du syndicat des Teamsters continuent d’assurer – et d’améliorer – la santé et la sécurité en milieu de travail.

Cependant, il ne faut pas oublier que plus de 900 Canadiens sont morts au boulot en 2013 seulement. Ces statistiques inquiétantes dissimulent une réalité préoccupante : le nombre réel de décès liés au milieu de travail est difficile à évaluer puisque des travailleurs meurent chaque année à la suite d’accidents non déclarés.

De plus, qui ne connaît pas un ami, un membre de la famille ou un collègue de travail qui n’a pas pu aller en convalescence pour des raisons financières? Et c’est sans compter les travailleurs étrangers temporaires qui se blessent au travail et qui choisissent de taire leur blessure.

Les élections qui se tiendront cet automne seront une occasion pour Teamsters Canada de rappeler à tous les députés, ainsi qu’au prochain gouvernement fédéral, qu’ils doivent mettre dûment en application les lois sur la santé et la sécurité, incluant le Code criminel au besoin.

« Qu’ils soient syndiqués ou non, les travailleurs doivent pouvoir bénéficier d’un environnement de travail sécuritaire et sain, explique François Laporte, président de Teamsters Canada. Les conséquences des maladies, des lésions professionnelles et des décès au travail sont incalculables. »

Un autre enjeu important : la santé mentale

Un aspect rarement abordé dans le débat entourant les travailleurs blessés ou morts au travail est la santé mentale. Pourtant, il s’agit d’un enjeu très important.

À ce sujet, la Section locale 362 des Teamsters a mis sur pied une initiative de sensibilisation. La campagne vise à mobiliser des personnalités publiques, des décideurs et des politiciens afin de rendre le soutien en matière de santé mentale obligatoire dans tous les milieux de travail.

Les recherches indiquent que la maladie mentale touche indirectement toute la population canadienne à un moment ou un autre, lorsque qu’un membre de la famille, un ami ou un collègue de travail en est affecté.

Selon Statistiques Canada, on estime que le présentéisme coûte entre 15 et 25 milliards de dollars aux entreprises canadiennes annuellement. Le présentéisme survient lorsqu’un employé se présente au travail, mais que des problèmes physiques ou émotionnels le distraient au point de nuire à sa productivité.

« Un Canadien sur cinq vivra un problème de santé mentale durant sa vie, s’inquiète François Laporte. Je crois que nous devrions toutes et tous pouvoir en parler ouvertement sans crainte de représailles ou de jugement de la part de notre employeur.

Cependant, pour cela, des lois doivent être adoptées par tous les parlements – fédéral et provinciaux-territoriaux – afin de permettre aux gens aux prises avec la maladie mentale de se reposer et d’obtenir l’aide dont ils ont besoin pour résoudre leur problème. »

Les Teamsters représentent les intérêts de 115 000 membres au Canada dans tous les corps de métier. La Fraternité internationale des Teamsters, à laquelle Teamsters Canada est affilié, compte 1,4 million de membres en Amérique du Nord.

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Renseignements :

Stéphane Lacroix, Directeur des communications
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