L’annonce d’une entente entre le fédéral et plusieurs provinces en vue d’étendre le régime de retraite canadien est bien reçue par le syndicat des Teamsters et ses quelque 120 000 membres à travers le pays.

L’entente représente une augmentation significative de ce régime de retraite depuis sa création en 1966. Dans le régime actuel, les travailleurs et les employeurs contribuent à hauteur de 4,95 % pour des revenus variant entre 3500 $ et 54 900 $. La nouvelle mouture du régime de retraite permettra aux tranches salariales supérieures de passer à $82 700 d’ici 2025.

« Nous demandons une amélioration (du régime de retraite canadien) depuis des années, a expliqué François Laporte, président de Teamsters Canada. Le mouvement syndical peut être fier puisque ses efforts permettront à de nombreux futurs retraités d’améliorer leur sort. »

Selon le ministre fédéral des Finances, Bill Morneau, la nouvelle version du RPC a été créée afin de permettre « aux générations futures de Canadiens de prendre leur retraite dans la dignité. »

« Je suis entièrement d’accord avec le gouvernement fédéral, a ajouté le leader syndical. Nous devons éviter que les retraités vivent dans la pauvreté, après tout, ce sont eux qui nous ont aidés à bâtir le Canada. »

Une des inquiétudes liées au nouveau RPC est: sera-t-il bénéfique pour les Canadiens à faibles revenus? La réponse est oui puisque le nouveau régime offre une augmentation des prestations fiscales pour le revenu du travail. De plus, une plus grande portion des cotisations aux RPC sera déductible d’impôts.

Les jeunes travailleurs bénéficieront également de cette amélioration, car ils se retrouvent de plus en plus dans des emplois précaires sans régimes de retraite privés. Ils peuvent maintenant compter sur un RPC amélioré qui assure un degré de sécurité financière, peu importe où ils ont travaillé.

« Je crois que le nouveau RPC est un bon commencement en ce qui a trait aux besoins des futurs retraités, conclut le président de Teamsters Canada. Combiné à un régime de retraite privé comme ceux que nous négocions dans nos contrats de travail, le nouveau régime est un pas en avant. »