Les travailleuses·eurs d’Unifirst Canada à Langley, en Colombie-Britannique, ont voté à 93 % plus tôt cette semaine pour mettre fin à une grève de quatre semaines et ratifier un nouveau contrat de trois ans. Ils ont obtenu une augmentation de 10 % la première année, une augmentation de 2 % la deuxième année et une augmentation de 3 % la troisième année. Les chauffeurs de l’entreprise ont également obtenu des primes.  

« Je tiens à féliciter les travailleurs et travailleuses d’Unifirst, leur comité de négociation ainsi que leur section locale pour cette nouvelle convention collective. Leur victoire démontre l’importance de la solidarité et de l’unité pour faire face à un défi comme l’inflation », a déclaré le président de Teamsters Canada, François Laporte. 

Les employées·s de l’entreprise sont membres de la Section locale 213 du syndicat des Teamsters. Ils nettoient les uniformes et les vêtements de travail dans une installation où la température peut parfois atteindre 40 °C. Les chauffeurs·euses les livrent ensuite à de grandes compagnies comme Costco, le Canadien Pacifique, Pepsi, BC Hydro et plus encore.

La plupart des travailleuses·eurs de l’unité de négociation sont issus de l’immigration, et presque tout le personnel non-livreur est composé de femmes racisées. Fortes·s et unies·s en tant que membres du syndicat des Teamsters, elles et ils n’ont pas eu peur de se battre pour obtenir un accord équitable.    

« Il a fallu rappeler à Unifirst que nos membres travaillent fort, font des sacrifices et font beaucoup pour cette entreprise. Nous avons simplement demandé d’être traités avec respect et équité en retour. Lorsque cela n’a pas été le cas, nous avons fait la grève et obtenu une augmentation équitable », a déclaré le secrétaire-trésorier de la section 213 du syndicat des Teamsters, Tony Santavenere.