Ottawa, 9 novembre 2016 — La Conférence ferroviaire de Teamsters Canada (CFTC), qui représente quelque 12 000 travailleurs dans l’industrie ferroviaire, diffuse aujourd’hui le document intitulé « Les principes directeurs en matière de gestion des risques liés à la fatigue » pour l’industrie ferroviaire. Le 4 novembre dernier, le syndicat a remis ce document au gouvernement, ainsi qu’aux dirigeants des compagnies ferroviaires.

La fatigue reliée au manque de sommeil a toujours été une préoccupation pour les travailleurs, l’industrie ferroviaire, le gouvernement et plus particulièrement pour la CFTC. Cet enjeu a attiré l’attention lors de la publication du Rapport Foisy à la suite de l’enquête commandée peu après le déraillement de Hinton en 1986. Par conséquent, la gestion de la fatigue a été au centre de plusieurs négociations syndicales, de travaux de groupes de travail, d’études, d’enquêtes gouvernementales et de reportages dans les médias.

Cette problématique a été mise en évidence dans la Loi sur la sécurité ferroviaire en 2007, dans les travaux du Comité consultatif de la sécurité ferroviaire, du Comité permanent sur le transport, du ministère des Transports, de l’Infrastructure et des Collectivités et plus récemment par son ajout dans la Liste de surveillance du Bureau de la sécurité des transports.

Il est regrettable que, malgré 30 années de revendications, le syndicat des Teamsters soit toujours à la recherche d’améliorations significatives en matière de gestion de la fatigue.

« Nous partageons ce document afin de faire connaître notre point de vue en toute transparence, explique Douglas Finnson, président de la Conférence ferroviaire de Teamsters Canada. Notre engagement est de rendre cohérentes les exigences en rapport avec les opérations ferroviaires, ainsi que nos orientations en matière de gestion de la fatigue afin de guider nos décisions futures. »

« Seule la CFTC peut assurer le leadership nécessaire qui permettra d’améliorer la capacité fonctionnelle, la santé et la sécurité, ainsi que le maintien de la productivité de nos membres, ajoute M. Finnson. Nous sommes également d’avis que toutes les parties impliquées sont d’accord pour trouver des solutions dans l’optique que les travailleurs débutent leurs quarts de travail reposés et alertes. Le tout, bien entendu, en respectant non seulement les besoins des travailleurs et les impératifs de l’entreprise. »

Le syndicat des Teamsters a embauché un expert chevronné en matière de gestion de la fatigue et de sommeil, qui a également des connaissances approfondies de l’industrie des transports, afin de lui prêter main-forte dans la rédaction d’un document et dans la mise en place d’une politique qui lui permettra d’atteindre ses objectifs.

De fait, le syndicat a obtenu des résultats positifs grâce des applications qui permettent de mesurer la fatigue des travailleurs. Ainsi, il poursuivra sa collaboration avec les intervenants dans le but d’apporter des améliorations qui seront conséquentes avec ses principes directeurs.

La Conférence ferroviaire de Teamsters Canada a également été mise au fait des déclarations à saveur commerciale que le CP a mises en ligne dernièrement. Cela dit, elle reste convaincue que la gestion de la fatigue doit être effectuée en fonction de connaissances scientifiques. C’est ainsi qu’on pourra assurer la sécurité de ses membres et de la population canadienne.

Les Teamsters représentent les intérêts de 115 000 membres au Canada dans tous les secteurs d’activité, dont 12 000 dans l’industrie ferroviaire. La Fraternité internationale des Teamsters, à laquelle Teamsters Canada est affilié, compte 1,4 million de membres en Amérique du Nord.

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