Le président de la FTQ, Michel Arsenault, de même que Alain DeGrandpré, président du Conseil conjoint 91 du syndicat des Teamsters au Québec, étaient présents. Ils ont livré de vibrants plaidoyers en faveur du maintien de ces emplois à Montréal.
On sait que la direction de Flextronics a annoncé en février dernier la fermeture de son usine de Montréal en réponse aux demandes de Nortel, son principal client. Ce dernier exigeait de Flextronics de baisser ses coûts de production de manière considérable. La compagnie n’a eu d’autres choix que de transférer sa production au Mexique.
« Les compétences ne sont tout simplement pas disponibles à l’heure actuelle au Mexique, s’indigne Serge Bérubé, président de la Section locale 1999 des Teamsters qui représente les 700 employés de Flextronics. Le savoir-faire des employés de Flextronics est sans égal en Amérique du Nord, point à la ligne. »
Le syndicat des Teamsters a rencontré la direction de la compagnie il y a quelques mois, mais celle-ci prétend que ses carnets de commandes sont vides.
« La direction de l’usine aurait été bien plus avisée d’embaucher des vendeurs et de faire la promotion de leurs produits il y a un an ou deux. Nous savons qu’un marché existe non seulement au Québec, mais aussi dans tout le Canada. Cette mauvaise planification aura un impact épouvantable sur les travailleurs et travailleuses de l’usine, explique Michel Arsenault, président de la FTQ. »
Des rumeurs courent voulant que la production de l’usine de ville St-Laurent pourrait être rapatriée à Montréal.
«Pourquoi délocaliser pour ensuite ramener la production à Montréal? Cette stratégie corporative ne fait aucun sens; ça ne prend pas un baccalauréat en gestion pour voir ça, termine le président de la Section locale 1999 des Teamsters.»
Renseignements : Stéphane Lacroix, syndicat des Teamsters – 514-609-5101