Toronto, le 24 juin 2019 – Environ 400 camionneurs et commis d’entrepôt à TST Overland en Ontario ont voté à 83% en fin de semaine pour ratifier une nouvelle convention collective de 4 ans. Cela survient après qu’ils aient voté le mois dernier à 99% pour se donner un mandat de grève. Environ 30 mécaniciens ont également voté unanimement pour ratifier leur propre entente de 4 ans hier. Ces travailleurs sont membres des Sections locales 91, 938 et 879 du syndicat des Teamsters.
«Les travailleurs de l’industrie du camionnage ont des emplois exigeants et ingrats. Ils méritent un salaire et des conditions équitables, et c’est exactement ce que garantit ce nouveau contrat de travail, a dit le président de Teamsters Canada, François Laporte. J’aimerais féliciter le comité de négociations pour leur dévouement et leur travail acharné durant les pourparlers. Bon travail! »
Les camionneurs, commis d’entrepôt et mécaniciens recevront une argumentation de 9.5% sur 4 ans. Des améliorations seront également apportées au régime de retraite et au programme d’avantages sociaux.
Les commis d’entrepôt, mécaniciens et camionneurs urbains sont payés à l’heure. Les camionneurs interurbains sont payés à l’heure et au millage. Dans leur cas, le salaire horaire est applicable lorsqu’une route prend plus de temps à effectuer que d’habitude.
Le salaire horaire est un enjeu important dans l’industrie du camionnage. Il garantit un salaire équitable aux chauffeurs qui doivent souvent attendre dans le trafic, à la frontière ou à l’entrepôt. Parfois, des camionneurs non syndiqués payés uniquement au millage gagnent en bas du salaire minimum en raison de faibles taux et parce qu’ils sont souvent pris à attendre pendant de longues périodes de temps.
Aucune concession
Le syndicat n’a fait aucune concession durant les négociations. L’entreprise a notamment voulu enlever aux chauffeurs le droit de refuser de travailler plus de 45 heures par semaine. Le temps supplémentaire obligatoire aurait réduit la qualité de vie des chauffeurs de façon importante, en plus de rendre la gestion de la fatigue plus difficile.
L’entreprise a également voulu le droit d’embaucher des travailleurs occasionnels qui n’auraient pas été couverts par la convention collective. Ces travailleurs auraient donc été moins bien payés et n’auraient pas eu droit aux avantages sociaux, au régime de retraite ou à la sécurité d’emploi.
Enfin, l’entreprise a voulu réduire les droits du syndicat dans la convention collective, ce qui aurait réduit la capacité du syndicat à défendre les droits des employés.
« Cette victoire n’aurait pas été possible sans l’incroyable solidarité de nos membres, qui ont voté presque unanimement pour autoriser une grève, a dit Rick Davies, agent d’affaires à la Section locale 938 des Teamsters et président du comité de négociations. Ils ont clairement dit à l’entreprise qu’ils étaient prêts à défendre leurs droits. »
« J’aimerais remercier mes collègues, le confrère Doug Pilkey et le confrère Brad Reid, d’avoir aidé avec ces négociations, ainsi que les seize délégués qui ont joué un rôle critique à la table, » a-t-il ajouté.
Le syndicat des Teamsters tient à reconnaitre et à remercier Brian Stevens, un médiateur du Service fédéral de médiation et de conciliation, pour avoir aidé les deux bords à parvenir à une entente négociée.
Les anciennes conventions collectives pour les chauffeurs, commis d’entrepôt et mécaniciens étaient échues depuis le 23 mars 2019. Les négociations étaient en cours depuis environ quatre mois.
Le syndicat des Teamsters représente les intérêts de plus de 15 000 camionneurs-euses longue distance au pays. Teamsters Canada et ses 125 000 membres sont affiliés à la Fraternité internationale des Teamsters, dont l’effectif syndical est de 1,4 million de membres en Amérique du Nord.
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