Aujourd’hui, c’est la Journée internationale des femmes. Il s’agit d’une occasion de célébrer les progrès enregistrés par les femmes, mais également de reconnaître qu’elles doivent relever de nombreux défis. Cette année encore, les femmes et les hommes sont encore loin d’être égaux.
Selon le Forum économique mondial, si la tendance se maintient, il faudra attendre l’année 2186 pour voir l’écart économique disparaître entre les sexes! Un fossé que les syndicats peuvent aider à combler.
Il est regrettable de constater qu’il existe toujours en 2017 un écart de rémunération entre les hommes et les femmes au pays. Même si celles-ci ont enregistré des progrès au cours des dernières décennies, les travailleuses gagnent en moyenne 8000 $ de moins que les travailleurs avec un métier équivalant.
Se joindre à un syndicat est le meilleur moyen pour une femme de recevoir un salaire égal pour un travail égal. Selon le Congrès du travail du Canada, une femme syndiquée gagne en moyenne 7,10 $ de plus de l’heure qu’une consoeur non syndiquée. Ce qui signifie que pour presque toutes les femmes syndiquées, l’écart salarial n’existe pas.
Mais le problème n’est pas juste économique. Le tiers des travailleuses canadiennes ont subi une forme ou une autre de violence familiale. Dans plus de la moitié des cas, ces femmes sont harcelées jusqu’au travail par leur agresseur, souvent avec des appels ou des textos menaçants.
La violence familiale est un fléau que les Teamsters combattent activement. En soutenant financièrement des foyers d’accueil pour les femmes et les enfants victimes de violence et d’abus et en faisant du lobbying auprès des élus, notre syndicat contribue à lutter contre cette violence.
La société a encore beaucoup de chemin à faire pour traiter les femmes de la même manière que les hommes, mais elles peuvent être assurées que le syndicat des Teamsters continuera à être à leur côté pour bâtir un pays plus juste pour toutes et tous.