Le 28 avril est le Jour de deuil national à la mémoire des morts et des blessés sur le lieu de travail. D’un bout à l’autre du Canada, le syndicat des Teamsters était représenté par la consœur Kim Wild Lewis, membre de longue date de la Section locale 91, à une cérémonie qui s’est tenue au parc Vincent Massey d’Ottawa. Son mari est mort sur son lieu de travail et, depuis, elle se dévoue à la sensibilisation à cet enjeu crucial. Nombre de syndicats et de familles étaient représentés à la cérémonie, qui sert à réitérer qu’aucun emploi ne vaut le coût d’une vie humaine. La mort de travailleurs détruit des familles entières et est souvent attribuable à de la négligence dans le lieu de travail. En vertu des modifications apportées au Code criminel du Canada, une entreprise s’est récemment vu imposer une amende de 110 000 $ pour son rôle dans la mort d’un travailleur. Alors que la vie suit son cours pour l’entreprise, qu’en est-il pour les proches et les amis que le défunt laisse dans le deuil? Aucun montant d’argent ou aucune peine judiciaire ne peut vraiment indemniser une telle perte. Ensemble, nous devons veiller à exercer nos droits pour nous assurer qu’aucun travailleur ne décède ou se blesse sur le lieu de travail. Au nom des quelque 1000 personnes qui mourront au travail cette année, si l’on se fie aux statistiques d’années antérieures, nous devons redoubler de détermination et faire un retour sur notre passé. Le 28 avril prochain, encouragez votre employeur à mettre son drapeau en berne.

Ken Georgetti du Congrès du travail du Canada, Robert Blakely du Département des métiers de la construction, le ministre fédéral du Travail, Jean-Pierre Blackburn, ainsi que le chef du NPD du Canada, Jack Layton, ont tous pris la parole lors de la cérémonie.

Brian MacDonald
Président
Section locale 91 des Teamsters